∞ sister after all (rozen)

Citation :: - cause we're sister after all -
private with rozen

Le matin était une chose dont la plupart des gens n'étaient pas capable d'enduré. Un moment de la journée fort irritable qui commençait trop brusquement peut-être. Le soleil peu levé étourdissait la moitié des habitants de Eastbrown en se levant le matin, mais pourtant la vie continuait d'avancer, même après quelques yeux brûlés par le soleil. Aujourd'hui, comme les jours précédent et les jours à venir, Mathilde se dirigea hors de sa chambre dans la maison familiale pour allé dans le salon rejoindre son fils qui regardait déjà la télévision. Celle-ci en arrivant vit que son père, sa soeur et son fils étaient tous trois dans la cuisine en train de préparé à mangé. Apparemment Charly y mettait aussi la main à la pâte. Un sourire sur le visage, Mathilde s'approcha de sa famille. Ils étaient tous unis, pour une fois au moins. Ça n'avait pas toujours été ainsi pourtant. Mattie se souvenait d'une époque plus froide, celle où sa mère décéda. Lorsque les policiers étaient venus chez elle afin de dire à leur père la nouvelle, Mattie se souvient avoir crier jusqu'à ne plus avoir de souffre en voyant le cadavre de sa mère passé dans la maison. Elle revenait à peine de l'école, son père était sans émotions, dévastés par ce qui venait de se passé. Mathilde avait été retenu par un policier, et malgré ces ongles rentré dans sa peau, ces cris déchirants, le policier l'avait retenu de toute ces forces, alors que pourtant tout ce qu'elle désirait était de rejoindre sa mère. Les semaines - et mois - qui suivirent fût les plus durs qu'elle n'est jamais vécu. Elle se souvenait de quand elle avait pleurer et crier lorsqu'elle se réveillait ayant fait un cauchemar relié à la mort de sa mère. Mathilde ne fût plus jamais la même, mais la partie qui venu après, elle n'en avait plus la moindre idée, c'était un néant accru. La brune s'approcha de sa famille en souriant. Apparemment ils voulaient lui montré qu'ils étaient là pour elle. Je veux pas être rabat-joie, où quoique ce soit.. Elle marqua une légère pause se tortillant les mains. Comment pouvait-elle leur dire qu'elle n'était pas prête à leur parlé ? Les évènements du passés avaient tous été oublié, sauf un élément, le feu. Elle n'avait pas la moindre idée du pourquoi, mais c'est tout ce qu'elle savait. Mais je ne me sens pas d'humeur à faire un truc.. familiale. Après un court instant elle souffla, que pouvait-il lui arrivé de pire ?

Rozen se réveilla bien tôt dans la matinée. La jeune femme resta longuement allongée dans son lit, fixant le plafond comme si elle parviendrait a y trouver les réponses aux questions qu'elle se posait et qui la torturait sans relâche, l'empêchant de sombrer dans un sommeil doux et reposant dont elle avait visiblement besoin. A défaut de parvenir à s'endormir, elle écarta finalement les couvertures pour se lever. Toute la maison était alors encore plongée dans le silence. Rozen glissa ses pieds dans ses chaussons puis commença a arpenter pensivement sa chambre. Il s'agissait d'un de ces rares endroits qui ne changeait guère. Sa coiffeuse était toujours là, dans un coin de la pièce. Le miroir n'avait pas bougé et était toujours recouvert des mêmes photos. Le tapis, abimé par le temps, décorait toujours la pièce, quant au lit, il était enseveli sous de nombreuses peluches, vestiges de l'enfance de la jeune femme. D'un air absent, enveloppée dans une couverture elle alla se poster devant la fenêtre et observa quelques instants la rue, encore déserte. Finalement, elle laissa tomba la couverture sur le sol et alla rejoindre la salle de bain. Dans sa penderie, elle avait auparavant choisit un short rayé et un pull au col en v. Elle déposa le tout sur le lavabo puis se fit couler un bon bain. Elle y resta longuement, enfouissant son visage dans l'eau, tachant d'empêcher ses ennuis de remonter à la surface, la bouleversant encore et encore. Puis, elle se détacha à cet instant et sortit de l'eau. Elle s'habilla rapidement, sécha sa longue chevelure trempée et l'attacha en une queue de cheval, enfin elle quitta la pièce et percuta quelqu'un. Bonjour chérie Bonjour papa Rozen étreignit son père avant de poursuivre son chemin pour rejoindre la cuisine. Elle fut rapidement rejoins par son père et son neveux. Elle déposa un petit baiser sur le front de ce dernier avant d'installer le petit déjeuner sur la table. D'ordinaire, elle se faisait les ongles en grignotant un bout, mais les choses avaient changés. Elle tâchait de changer ce genre d'habitudes depuis le retour de sa soeur. Alors qu'elle recouvrait une tranche de pain de confiture, cette dernière entra dans la pièce. Rozen releva la tête, sa soeur, bien que souriante, semblait mal à l'aise. La jeune femme arqua un sourcil tout en reposant son couteau. Elle ne sut dire si la réponse de sa soeur la blessa. Elle se contenta de répondre après avoir but une gorgée de café. Ce n'est qu'un petit déjeuner, Mattie dit t'elle. Et bien oui, elle ne pensait pas attendre grand chose et être bien exigeante.

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Chérie, c'est l'heure du petit déjeuner. Souffla doucement Madame Fields qui était prêt du lit de son aîné Mathilde. La brunette dormait encore paisiblement lorsqu'elle se fit réveiller par cette voix. Doucement, repoussant les couvertures à contre-coeur, elle se leva pour descendre à la cuisine, mangé un petit déjeuner en famille. Sa soeur Rozen était déjà assise alors que son père se versait une tasse de café, prêt à aller lire le journal qui l'attendait sur la table. ─ Cette scène revenait en mémoire à Mathilde, certainement parce qu'il s'agissait de la dernière fois qu'ils avaient tous prit le petit déjeuner ensemble. Sauf que cette fois-ci, plusieurs choses avaient changé. Tout d'abord, sa mère était absente, partie pour de meilleurs jours au ciel. Malgré tant d'effort, Mathilde n'était pas capable de ce souvenir de la cause exacte de la mort de sa mère. Elle se souvenait seulement avoir crié et sangloté de tout son corps en voyant la civière recouverte d'une toile jaune sortir de la maison, sa mère en dessous. À vrai dire, elle aurait préféré que ce soit elle cette journée-là qui soit sur la civière. Moins de mal peut-être. Le deuxième changement, était son fils, Charly. Un choc, un oublié. Lorsqu'elle c'était réveillé à l'hôpital sans aucun souvenir, la première chose qui l'avait frappé était ce ventre qui commençait à se dessiner. Alors enceinte de trois mois, elle apprit plus tard qu'il s'agissait d'un petit garçon. Mais seulement, un détail la frappa à cet instant même lorsqu'elle sentit ce ventre. Avec qui avait-elle bien put avoir un enfant ? Bien évidemment, personne ne lui donna de réponse, et pire encore, personne ne savait ce qui c'était passé pour qu'elle se retrouve à l'hôpital souffrant d'amnésie cérébral grave. Apparemment, elle avait eu de la chance d'être encore vivante, le choc étant énorme. Mais en ce moment, elle n'avait pas le temps de pensé à toutes ces énigmes. Mattie était une statut devant cette photo de famille changé. Comment devait-elle réagir avec sa famille ? Sa relation avec sa soeur avait prit un ton différent, d'après son père. Elle se souvenait de celui-ci avec les larmes au yeux à son chevet priant le seigneur d'avoir fait que sa fille soit vivante. Ce fût d'ailleurs le premier à proposé son aide pour le bébé. Une certaine joie à devenir grand-père. Oui, pardon. Mathilde détourna le regard en faisant un faux sourire, puis passa devant son fils qui était déjà à table en train de s'empiffrer. J'ai encore fais un mauvais rêve, c'est tout. Ça me renverse toujours. La brunette prit place à côté de son fils, pour prendre une serviette de table et lui essuyer la bouche toute rosé par la confiture de sa tranche de pain. Maman.. La jeune femme soupira en le voyant la regarder avec ce petit visage. Qu'est-ce-qu'il y a mon trésor ? Le petit garçon grouillait sur sa chaise surmonté d'un petit banc pour qu'il soit à bonne hauteur. Ce qui avait toujours eu le don d'énervé Mathilde. Tu restes avec moi aujourd'hui, hein ? De petits yeux adorables se dessinèrent sur le visage de son fils alors qu'elle souria pour hocher la tête. Aujourd'hui c'est familiale mon trésor. Maman reste avec toi.

La situation actuelle rendait Rozen plus ou moins nerveuse. Peu de gens parvenaient à lui faire ressentir des sentiments comparables bien qu'elle eu l'impression ces temps-ci qu'il devenait de plus en plus facile pour elle de se sentir aussi brusquement mal à l'aise. Elle détestait ce genre de sentiment. Son assurance s'en retrouvait affaiblie, et elle ne tolérait pas. Se retenant de lâcher ses cheveux qui se seraient alors répandus sur ses épaules nues, lui permettant de jouer nerveusement avec ses longues mèches brunes, elle déposa ses coudes sur la table tout en observant brièvement les visages autour d'elle. Son père semblait fatigué bien que visiblement heureux à la perspective d'un déjeuner en famille. Le petit garçon était souriant, réjouit par les paroles de sa mère. Son sourire ne pouvait qu'être communicatif. Ainsi, l'ébauche d'un vint se dessiner sur les lèvres de Rozen mais il s'évanouit rapidement quand celle ci déposa enfin son regard sur sa soeur. Elle ne pouvait guère imaginer son ressentit. Tout comme elle ne pouvait pas tout reconstruire. Cette idée lui déplaisait en quelque sorte. Elle aurait aimé pouvoir tout refaire, mais elle devait bel et bien se faire à l'idée qu'elle ne pouvait désormais que vivre avec son passé, les erreurs qu'elle avait commises. A cette pensée, Rozen poussa un soupire tout en terminant sa tartine. Elle jeta un regard à son père avant d'ouvrir la bouche. Qu'est ce que vous avez prévu de faire aujourd'hui? Lança t'elle d'un ton brusquement jovial. Elle avait finit de manger. D'une main, elle repoussa en face d'elle son assiette pleine de miettes et adressa un sourire à toute sa famille. Elle ne pouvait s'empêcher de trouver cette situation étrange. Les deux soeurs avaient toujours étaient plutôt différentes, mais leur mère avait toujours sut les réconcilier, et ce malgré tout ce qui les séparaient. Quand celle ci était décédée, l'écart s'était creusé, devenant rapidement un véritable fossé et Rozen avait bien rapidement écartée l'idée de le traverser pour rétablir un contact avec sa soeur. Avant qu'elle ai put réalisée qu'elle était en train de perdre sa soeur, il était bien trop tard, elles ne s'adressaient même plus la parole. Puis, Mattie était tout simplement revenue. Après son accident, Rozen avait décidée de faire les choses autrement. C'était pour cette raison qu'elle était si enthousiaste de bon matin. Elle avait perdue l'habitude de ces déjeuners en famille mais était décidée à la retrouver.