and the story of us looks a lot like a tragedy now, next chapter - the story of us


Les apparences ne sont bien que souvent des apparences, malheureusement .. c’est le temps qui me l’a apprit. Grâce à dieu, le temps aura au moins servi à quelque chose ! A défaut d’être notre ennemi, dans ma vie, il a été un ami, mon meilleur allié. Le temps m’a donné du temps si je peux dire cela comme ça.
Je ne vais pas m’étaler sur ma vie qui n’a franchement rien d’interessante. Du moins je pourrais détailler mon enfance, ma ville natale qui est très riche, le comportement de mes parents ou encore l’abobinable sœur que j’ai ! Mais je dirais que la part la plus riche de ma vie se trouve après. Quand j’ai quitté Rome pour aller dans les terres de mes ancêtres. La Caroline de Sud. Je suis américaine, et pourtant mon cœur est italien. Ma mère est née à New York et mon père, en Caroline du Sud, à EastBrown. Pas étonnant que je me sois implantée ici. Il a été maire fut un temps ici, grand homme aimé de la plus part des gens. Il parait que je lui ressemble, il parait je dis bien … parce que depuis que la maladie l’a emporté, les gens ne disent plus la même chose. La honte ? La peur de faire une maladresse et de me rendre triste ? Je n’avais que 14 ans quand il est mort. Une grande perte, mais ma mère nous a toujours soutenue Callie ( ma sœur ) et moi. Elle nous a élevé, elle nous a aidé à réussir à l’école. Rome me manquait terriblement à l’époque, et bien que Callie est connu sa crise d’ado, la mienne est passée inaperçue. Une fille sage de A à Z. Un vrai visage d’ange je vous dit. J’étais douce, attentionée, joyeuse, trop joyeuse. J’avais l’habitude de sauter partout, de danser dans tous les sens … je respirai la joie de vivre !

Et puis … les études en ont décidé autrement. En fouillant dans le passé de mon père, surtout en fouillant dans ses affaires, j’ai trouvé des papiers, des dossiers qui révélé une partie de son identité que j’ignorai jusque là : Mon père avait bel et bien une autre vie, non pas une autre femme, non pas d’autres enfants, mais … deux boulot différent. La journée, il était un simple commerçant faisant fortune avec sa boutique et un maire très envieux. Et le soir, il enfilé son plus beau costume et travaillait dans un hôtel. Cette révélation fut le déclic de toute ma vie. Aussi incroyable que ça puisse paraitre, je me suis prise d’admiration pour mon père, lui qui, quelques années auparavent, courrait encore dans le jardin derrière notre chien de compagnie, ou faisait des barbecues tout les week-end. Cette double personnalité me fascinais tellement que, j’ai décidé de suivre ses traces. Cependant, à 19 ans je me ne me sentai pas l’âme d’une guerrière et moi qui avait hâte de finir mes études, je ne me voyais pas enchainer deux jobs. Ainsi, je me suis lancée dans le droit, dans l’économie, enchainant des stages un peu partout : Londres, New York, San Francisco. J’ai toujours dit à ma famille et à mes amis que ça ne me servait à pas grand-chose et que je ne trouvais pas ma voix. Mais si seulement ils savaient.
J’ai toujours été proche d’eux, je suis vue comme la gentille amie, la douce et belle Lily sur qui on peut compter, toujours partant pour organiser une petite fête surprise. La lily sur qui on peut s’appuyer quand ca ne va pas, qui aime jouer à des jeux plus stupides les uns que les autres.

Mais s’ils savaient que … derrière ce masque de belle brune se cache une manipulatrice hors paire, qui n’a peur de rien pour écraser ses clients un par un et les faire tomber de haut ! Une femme d’affaire, je suis devenue une femme d’affaire redoutable. Le clicler de la jupe, talons, chemisier et veste n’est plus. Je suis bien devenue ce genre de femme qui, pour l’argent, serait prête aux pires des négociations.. Alors oui les gens ont raison : Je ressemble vraiment à mon père.

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